Jurys

Écrivain et auteur dans le domaine du cinéma, ainsi que penseur et chercheur irakien spécialisé dans les questions stratégiques arabes et internationales. Il est titulaire d'un master et d'un doctorat en droit obtenus à Prague et est expert en droits de l'homme et en droit international. Ses ouvrages et contributions intellectuelles visent à développer une compréhension renouvelée des questions relatives aux droits de l'homme. Il est membre de plusieurs instances culturelles et juridiques, telles que l'Union des écrivains arabes, l'Union des avocats arabes, le Forum arabe de la pensée et l'Institut arabe des droits de l'homme. Il a également été président de l'Organisation arabe des droits de l'homme en Grande-Bretagne et occupe actuellement le poste de secrétaire général de l'Organisation pour la justice internationale et du Centre d'études arabo-européen, en plus d'être consultant auprès de plusieurs organisations culturelles et de défense des droits humains. En reconnaissance de ses efforts, il a reçu plusieurs prix et distinctions, notamment la médaille et le prix du militant le plus éminent pour les droits de l'homme dans le monde arabe (2003), la médaille de l'amitié arabo-kurde (2004) et le prix de la Maison du récit irakien pour la culture et les droits de l'homme (2005).

Marie-Clémentine Dusabejambo est une cinéaste autodidacte originaire du Rwanda, titulaire d’une licence en électronique et télécommunications. Elle a commencé son parcours cinématographique en 2008 en intégrant un groupe de jeunes cinéastes de son quartier. En 2010, elle a remporté un concours de scénario organisé par le Tribeca Film Institute, ce qui lui a permis de réaliser son premier court métrage, Lyiza, présenté en première au Festival du film de Tribeca en 2011. Ce film a également remporté un Tanit de bronze au Festival du film de Carthage (JCC) en 2012. Dusabejambo a travaillé comme scripte sur le long métrage Neptune Frost de Saul Williams et comme chercheuse pour la série documentaire Why We Hate? de Steven Spielberg et Alex Gibney. Ses courts métrages, Lyiza (2011), Une place pour moi (2016) et Icyasha (2018), ont été projetés dans de nombreux festivals internationaux et ont reçu plus de 25 prix. Parmi ces récompenses figurent le Tanit de bronze aux JCC 2012 et 2016, le Prix Cinit au Festival de Milan en 2012, le Ousmane Sembene Award, le Signs Award et le Golden Dhow au Festival de Zanzibar (ZIFF) en 2016, ainsi que le Prix Thomas Sankara et le Prix de la Chance au FESPACO en 2017. Basée à Kigali, au Rwanda, Marie-Clémentine Dusabejambo est reconnue pour son talent et son engagement dans le cinéma. Elle est également membre de la Berlin Young Akademie der Künste, ce qui témoigne de son influence et de sa reconnaissance dans le milieu artistique international.

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Julie CATY intègre rapidement le projet Babel Caucase en 2008 et travaille aux côtés de Mylène SAULOY (documentariste et grand reporter). Graphiste et illustratrice, elle rejoint ensuite le plateau de Millevaches, crée un atelier associatif de sérigraphie qui depuis accueille et encadre des projets de micro-édition d’art et édition indépendante, et développe des animations autour de la pratique de la sérigraphie. En collaboration avec les structures locales (associations culturelles, écoles, radios, recycleries et Parc Naturel Régional), Julie invente des projets et actions plastiques visant à sensibiliser le public aux arts graphiques, à l’image imprimée, au livre et à la thématique environnementale. En parallèle, elle réalise des affiches de documentaires, de concerts, des pochettes de disques et des clips. En 2017, elle rejoint l'imprimerie Hors-Cadre en Aveyron. Depuis 2015, elle réalise des films d'animations auprès de la prestigieuse société de production Sacrebleu. Eden, son premier film d’animation sorti en 2017, est diffusé sur Canal + et sélectionné dans le monde entier. Normal, son second court métrage, co-produit par Arte, achevé en mars 2020, suit un brillant parcours de festivals (Best animation award Flickerfest 2021 et Tampere Film Festival 2021, Public Award Mecal Pro Barcelona 2021).

Professeur à l’université Hassan I de Khouribga, au Maroc. Il est également impliqué dans le domaine du cinéma, occupant le poste de président de la Fédération Panafricaine des Festivals du Cinéma et de l'Audiovisuel pour la période 2023-2025. De 1994 à 2024, il a présidé le ciné-club de Khouribga et est membre de la Fédération Nationale des Ciné-clubs du Maroc depuis 1994. En tant que directeur général du Festival International du Cinéma Africain de Khouribga, il a réalisé plusieurs films documentaires, dont Exploitation du minerai phosphate P205 à ciel ouvert en 1990 et Abdelkarim Elkhattabi au Rif en collaboration avec l'association des droits de l'homme de Khouribga. Il a également été membre du jury de divers festivals nationaux et internationaux, en tant que président du jury dans des festivals en Pologne, au Cameroun, en Algérie, au Maroc, au Bénin, en République Centrafricaine, au Togo et au Niger, et a participé à de nombreuses conférences et colloques cinématographiques.

Il est l'un des principaux directeurs de la photographie dans le domaine du cinéma et de la télévision, ayant réussi à allier ses compétences cinématographiques et son expérience en photographie pour développer un langage visuel innovant. Maghraouia commencé sa carrière en influençant le langage de la fiction télévisée grâce à son développement d'un style visuel basé sur un éclairage sensible et des schémas cinématographiques précis. Dans ce contexte, il a réussi à résoudre l'équation difficile posée par le réalisateur syrien Haitham Hakki dans les années 1980, qui consiste à intégrer le langage cinématographique dans la télévision tout en respectant les contraintes de production télévisuelle. Au fil du temps, Maghrari est devenu un nom incontournable dans la fiction télévisée, travaillant avec de grands réalisateurs tels que Hatem Ali sur la série "Omar", qui a mêlé des éléments cinématographiques profonds et des aspects de la fiction télévisée, offrant une image cinématographique distinctive de cette œuvre. L'expérience réussie s'est répétée dans "Qalam Hamra", qui a été considéré comme une œuvre artistique par excellence, où Maghrari a utilisé son expertise académique et visuelle pour réaliser un langage cinématographique novateur, faisant de lui un partenaire clé dans ce genre d'œuvres. Outre ses collaborations avec Hatem Ali, Maghrari a travaillé avec d'autres réalisateurs tels que Rami Hanna et Samer Al-Barkawi, contribuant à renforcer sa position en tant que l'un des pionniers de la photographie télévisée avec un langage cinématographique évolué.